Et si le Contrat proposé n’était pas si parfait ?
La vérification du contrat est indispensable à une activité sereine de vétérinaire.
On ne compte plus le nombre de vétérinaires motivés par le métier mais pour qui le contrat de collaboration a été une réelle source de frustration !
=> Rémunération trop faible, astreintes et gardes moins rémunérées qu’en salariat, conditions de travail mal adaptées, clause de non concurrence…
Sauf qu’une fois installé(e) dans l’équipe, et dans la région, il n’est pas aisé de rediscuter son contrat !
Alors mieux vaut analyser correctement le contrat proposé en amont, négocier les points capitaux et même, le cas échéant, faire des concessions en toute connaissance de cause, plutôt que d’avoir de mauvaises surprises après quelques mois ou années…
Alors comment s’assurer que son contrat est satisfaisant ?
=> En prenant conscience de sa propre valeur : qu’elle soit financière (calcul de la rentabilité), en terme de confort de travail (moins de garde pour l’employeur), ou même en terme de compétences apportées…
=> En s’armant d’arguments de négociations pour obtenir le meilleur compromis possible.
=> En ayant conscience d’éventuelles faiblesses de la proposition, qui appartiendra au collaborateur de vouloir accepter ou de refuser.
=> Ou tout simplement, en se rendant compte après vérifications, que le contrat proposé est très satisfaisant.

Je suis Sacha BREVAULT – vétérinaire et consultant
Au cours des dix dernières années, j’ai été successivement : collaborateur libéral, salarié, puis associé-gérant d’un cabinet vétérinaire.
Différents statuts qui m’ont permis de comprendre en détails la négociation de contrats, la notion de rentabilité, la comptabilité…
Et de me rendre compte que bien souvent les contrats n’étaient pas négociés et que le manque d’informations faisait signer des éléments qui mèneraient à une déception ou une frustration.
« Pas besoin de faire vérifier le contrat, c’est le modèle de l’Ordre »
S’il y a bien une chose dont il faut prendre conscience, c’est que l’Ordre n’a pas pour mission de garantir une rémunération satisfaisante ou un confort de travail acceptable. Le modèle fourni par l’Ordre permet uniquement de respecter la loi en termes d’éthique, de déontologie et de confraternité.